En 2025, la taxe d’habitation sur les résidences principales disparaît totalement pour la majorité des foyers, mais certains redevables restent concernés. Les propriétaires et locataires de résidences secondaires, ainsi que les occupants de logements vacants, continuent à recevoir un avis d’imposition.Des exceptions subsistent selon la situation du logement, son usage ou la localisation. Les modalités d’exonération et les critères d’assujettissement diffèrent, parfois même à l’intérieur d’une même commune. Les règles évoluent encore, notamment pour les biens vacants et les résidences secondaires soumis à une fiscalité renforcée.
Plan de l'article
Taxe d’habitation en 2025 : ce qui change et ce qui reste
La taxe d’habitation 2025 marque un tournant attendu : elle disparaît intégralement pour toutes les résidences principales. Cette année signe la fin de cette cotisation locale pour des millions de foyers, allégeant le budget de la plupart des contribuables. Pourtant, ce soulagement ne concerne pas tout le monde.
La taxe d’habitation sur les résidences secondaires, elle, ne tire pas sa révérence. Posséder un pied-à-terre ou un logement non occupé à l’année vous expose encore à un avis taxe habitation. Selon les politiques décidées par les communes, le montant taxe habitation sur ces biens continue même parfois de grimper, notamment dans les zones où la pression immobilière s’accroît.
Pour les propriétaires, la taxe foncière demeure incontournable. Que le logement soit vide, loué ou habité, cette contribution reste perçue. Par ailleurs, beaucoup de collectivités en zones tendues appliquent dorénavant des majorations pour les résidences secondaires ou logements non occupés.
Voici ce qui évolue et ce qui reste inchangé en 2025 :
- Disparition complète de la taxe d’habitation sur les résidences principales.
- Maintien de la taxe pour résidences secondaires et logements vacants.
- Taux d’imposition ajustés par les communes, disparités locales marquées.
À noter : la réforme ne modifie ni la taxe foncière ni d’autres contributions locales. Pour chaque bien immobilier, c’est l’usage réel et la déclaration effectuée qui déterminent la fiscalité applicable. Il convient de toujours bien vérifier son avis d’imposition et de surveiller les éventuels ajustements réglementaires chaque année.
Qui doit encore la payer cette année ?
La suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales est désormais acquise pour tous. Pourtant, payer la taxe habitation reste d’actualité dans certains cas bien identifiés en 2025.
Toute personne occupant un logement au 1er janvier, mais qui n’en a pas fait sa résidence principale, doit toujours la régler. Autant dire que la facture continue de tomber pour les propriétaires et les locataires de résidences secondaires, ou pour ceux qui disposent d’un bien meublé ponctuellement occupé ou prêté occasionnellement.
Afin d’y voir plus clair, voici les situations où la taxe reste due :
- Les propriétaires de résidences secondaires, qu’ils l’habitent ou non
- Les locataires qui possèdent un logement d’appoint ailleurs
- Certaines situations de logements vacants, en fonction de leur statut et de la durée d’inoccupation
La règle tient bon d’année en année : la situation au 1er janvier fait foi. Dès lors que le logement n’est pas déclaré en résidence principale à cette date, la taxe s’applique, qu’il s’agisse d’une occupation régulière ou très ponctuelle. Le paiement varie selon les cas, et toutes les informations utiles figurent sur l’avis d’imposition envoyé au domicile fiscal.
Il ne faut pas oublier que tout ne se limite pas au foyer fiscal. L’usage réel du logement, la commune concernée, les politiques locales et les règles de chaque municipalité influencent fortement le calcul de la taxe. C’est d’ailleurs ce qui explique que les différences de taux peuvent se révéler considérables d’une commune à une autre.
Exonérations, cas particuliers et nouveautés pour les locataires
Le retrait de la taxe d’habitation sur les résidences principales est désormais acquis pour tous les locataires. Aucun dossier à remplir, pas de démarche spécifique : dès lors que le logement constitue le domicile principal, la taxe s’efface.
Certaines catégories de ménages peuvent profiter d’une exonération ou d’un dégrèvement, souvent de manière automatique. Les personnes âgées, en situation de handicap ou respectant certains plafonds de ressources restent éligibles à ces avantages, sans nouveau bouleversement en 2025.
Côté cas particuliers, la palette de situations traitées par l’administration reste large : logement meublé mis en location pour quelques mois, hébergement prêté, cohabitation qui n’a pas fait l’objet d’une déclaration… Tout dépend, comme toujours, de l’occupation réelle au 1er janvier et de la nature de la déclaration faite par le foyer.
Pour les locataires, la règle est limpide : seule la résidence principale échappe à la taxe. Mais tout logement supplémentaire, utilisé même ponctuellement dans l’année, demeure soumis à la taxe d’habitation. Et les variations de taux, décidées localement, peuvent fortement affecter le montant final, en particulier dans les zones où le marché locatif sature.
Pour limiter les complications, l’administration recommande d’actualiser dès que possible sa situation en cas de changement, afin d’éviter une mauvaise surprise sur l’avis d’imposition.
Logements vacants : comprendre la taxe spécifique en 2025
La taxe sur les logements vacants (TLV) cible avec plus d’intensité les biens inoccupés dans les secteurs où la crise du logement est la plus vive. L’objectif reste clair : remettre des logements sur le marché en incitant fortement les propriétaires à ne plus laisser les biens vides. Pour être taxé, un logement doit rester inoccupé au moins un an au 1er janvier, à moins qu’une situation de force majeure ne le justifie.
Le dispositif a durci ses conditions : désormais, c’est 17 % la première année, puis 34 % la suivante, qui s’abattent sous forme de majoration. Cette charge s’ajoute à la fiscalité locale classique, alourdissant nettement la note pour les propriétaires concernés. Par ailleurs, la liste des communes concernées, celles de plus de 50 000 habitants où le marché immobilier est sous tension, s’allonge chaque année. L’étau se resserre, rendant la taxe sur les logements vacants de plus en plus fréquente.
Retenez ces éléments fondamentaux sur la taxe en 2025 :
- Logement vacant : inoccupé au moins un an
- TLV : vise principalement les villes de plus de 50 000 habitants en forte demande
- Exonérations possibles en cas de travaux ou d’indisponibilité involontaire à la location
Dans certaines communes, la taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV) s’ajoute encore à la TLV, accentuant la pression fiscale dans les zones très recherchées. Les propriétaires concernés devront souvent justifier la difficulté de louer ou la nécessité de lourds travaux pour obtenir une éventuelle décharge. L’administration procède alors à un examen individualisé de chaque situation.
La fiscalité sur l’habitat évolue encore chaque année, suivant les besoins du terrain et les dynamiques du marché immobilier. Si la taxe d’habitation n’est plus qu’un lointain souvenir pour la plupart, d’autres guettent encore le passage du facteur et les surprises du prochain avis.



