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OPCVM : où en est le marché ?

OPCVM : où en est le marché ?

Actuellement, le marché des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) manque de dynamisme. Les incertitudes relatives au contexte géopolitique en Europe expliquent notamment ce phénomène. Toutes les classes semblent impactées et l’actif net a déjà enregistré une baisse de 5,7 % depuis le début de l’année. On fait le point sur la situation.

OPCVM, qu’est-ce que c’est ?

Un OPCVM est un intermédiaire financier donnant la possibilité à un souscripteur d’investir sur des marchés financiers habituellement difficiles d’accès. Il est géré par des sociétés spécialisées ou des filiales de grands groupes. Il peut notamment s’agir des actions non cotées ou des marchés financiers et monétaires étrangers. L’objectif premier des OPCVM est de récolter des fonds afin d’investir dans des actifs financiers. Alors que la gestion d’un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières est collective, on en trouve deux catégories :

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  • Les Sicav. Les Sociétés d’investissements à capital variable comportent un conseil d’administration et leur capital minimum est de 7,5 millions d’euros.
  • Les FCP. Les Fonds Communs de Placement ont un capital supérieur à 400 000 euros et n’ont pas de personnalité juridique.

L’OPCVM est l’occasion pour un particulier de se constituer un portefeuille varié pour un coût qui reste moindre. Investir dans une part de fonds sur Saxo banque ou ailleurs avec d’autres investisseurs est l’occasion de se positionner sur divers actifs alors que le capital demeure restreint. Un actif plutôt intéressant donc, mais qui reste marqué par un début d’année timide.

Un début 2022 marqué par un manque de visibilité

Depuis début 2022 et selon l’Asfim, la valeur de l’actif net a chuté de 5,7 %. La quasi-totalité des classes d’actifs suit cette tendance, à l’exception du contractuel et du diversifié. Une évolution du marché qui s’explique en raison du fait que la partie obligataire présente des facteurs de risque. Il ne faut pas non plus oublier le contexte géopolitique européen et la guerre en Ukraine qui impacte les marchés financiers. L’augmentation des prix du pétrole, de la charge de compensation ou encore les perturbations relatives aux liquidités bancaires ont des répercussions sur les OPCVM, alors que les prévisions étaient à la base optimistes pour 2022 et que le marché devait continuer à se consolider. Autre conséquence de ces tensions, les investisseurs ne savent plus quelle position adopter face aux OPCVM.

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Et les investisseurs dans tout ça ?

L’incertitude quant à l’évolution de la situation en Europe interfère sur les décisions des investisseurs à placer de l’argent. On constate une phase d’indécision et d’attentiste de leur part alors qu’en parallèle, le volume de rachat des OPCVM reste relativement faible. Difficile donc de se projeter, mais aussi de formuler des recommandations quant aux classes sur lesquelles il vaut mieux se tourner. D’autant plus que lorsqu’un trader investit dans des OPCVM, il établit une stratégie d’au minimum trois à six mois. En attendant que la situation ne se décante, peut-être mieux vaut-il donc prendre le temps de mieux connaître les tenants et aboutissants des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières en consultant le site de l’Autorité des Marchés Financiers, notamment si vous débutez dans ce domaine.

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