La crise sanitaire et économique du COVID-19 soulève de nombreux problèmes, notamment en termes d’économies. Face à l’incertitude depuis mars, les Français ont pris leurs précautions et déposé de l’argent sur les brochures d’épargne dites « disponibles ». Avec un peu plus de 27 milliards d’euros levés entre le début janvier et la fin novembre 2020, la brochure A, en particulier, a dépassé les paiements records. Mais quels risques courent réellement les épargnants ? Un aperçu des mécanismes existants pour éviter de perdre des économies.
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Économisez sur un livret A, pas si intéressant mais rassurant
Beaucoup de nouvelles ont fait écho à cela. Le livret A, entre autres, a battu les records de dépenses. Les Français se sont réfugiés sur le livret d’épargne dit « de précaution », malgré la baisse du rendement à 0,5 %, en vigueur depuis février dernier et la situation d’insécurité économique liée à la crise du Covid-19. « C’est un paradoxe français. En fait, au milieu de la crise des marchés financiers, les possibilités d’investir de l’argent en bourse sont devenues abordables. Ensuite, nous devons prendre en compte le fameux risque systémique des systèmes bancaires. Il reste un scénario sans précédent, mais nous ne connaissons pas l’issue de cette crise », analyse Karl Toussaint du Wast de NetInvessement.fr.
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Points de référence PEA : comment se retrouver dans la jungle des retraits sociaux Cette économie dite de précaution évoque avant tout un état d’esprit. De nombreux experts s’en souviennent, dont Philippe Crevel, directeur du Circolo dei Savmi, dans un communiqué de presse daté du 23 juin : « La décision de placer de l’argent sur le livret A et le LDDS pendant le confinement et après cela, ce n’est pas anodin. Les familles auraient pu laisser de l’argent sur les comptes courants, surtout parce que la rémunération du livret A est faible. Ce choix reflète la volonté de renforcer l’épargne. précautions, afin de créer un pool qui constitue une réserve en cas d’événements imprévus. » Il souligne également le « niveau élevé d’inquiétude » causé par ce choix, ainsi que « les menaces pesant sur l’emploi et le revenu expliquent ce comportement prudent ». Vous vous demandez peut-être ce qui pourrait se passer si le système bancaire change. Même si cette hypothèse n’est pas prise en compte, il existe des gardes fous pour protéger vos économies.
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Au 1er janvier 2016, la directive sur le recouvrement bancaire et la résolution des défauts (BRRD) a été transposée en France avec une ordonnance datée du 21 août 2015. Il prévoit que les comptes de crédit contenant plus de 100 000 euros de dépôts peuvent être gelés ou même déduits pour aider à sauver leur banque, mais une fois les créanciers et les actionnaires ont été demandés par une procédure de sauvetage interne. Il s’agit d’une directive découlant de la loi sur l’union bancaire Sapin II. Objectif ? Prévenez les crises bancaires et mettez en œuvre des solutions qui auraient un impact minimal sur les finances publiques. L’embauche d’un particulier à partir de son compte bancaire ne peut donc être envisagée qu’après que les créanciers et les actionnaires ont contribué à l’absorption de pertes jusqu’à au moins 8 % du passif total de la banque. « L’objectif est de pouvoir restructurer les banques au bord de la faillite sans que le contribuable ait à prendre la main sur les mains de la banque au bord de la faillite. La stabilité financière », a expliqué la Commission européenne dans un communiqué publié en octobre 2015.
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Une garantie de dépôt bancaire
Mais il existe déjà une garantie bancaire des dépôts, elle est gérée par le FGDR (Fonds de garantie des dépôts et résolutions) jusqu’à 100 000 euros, par client et par établissement. Couvre tous les types de dépôts : comptes courants, comptes à terme, livres bancaires, brochures jeunesse, épargne-logement (CEL et PEL), Carnet d’épargne populaire (LEP) et le compte de trésorerie lié à un compte de titres ou à un PEA. Les sommes placées sur ces cahiers d’épargne (livret A, LDDS et LEP) sont entièrement garanties par l’État et ne sont donc pas comptabilisées au plafond de 100 000 euros.
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